On sous-estime bien trop souvent la capacité d’apprentissage des enfants. Mais la science pédagogique est formelle : les enfants entre 2 et 7 ans sont dotés d’une capacité d’apprentissage hors pair. Au début de la deuxième année et à l’entrée de l’adolescence, les biologistes ont remarqué que les enfants présentent deux fois plus de connexion entre les cellules du cerveau que les adultes. Étant le siège de l’apprentissage, ces connexions décuplent les capacités cognitives de l’enfant. Malheureusement, cette capacité énorme d’apprentissage de l’enfant n’est jamais suffisamment exploitée par le système éducatif. Ce dernier se contente d’apprendre à l’enfant à parler et à lire. Cette réalité, Mathieu Sbai, ingénieur et consultant en informatique et sa famille l’ont vite compris. Ils ont donc permis au jeune Hugo Sbai d’aller plus vite dans son apprentissage en mettant en place FAHM3, un programme d’apprentissage qui s’adapte aux capacités réelles d’assimilation de l’enfant.
FAHM3 : lorsqu’une histoire de famille devient un projet d’envergure
La méthode FAHM3 est à l’origine une histoire de famille, celle de Mathieu Sbai. L’acronyme FAHM3 est d’ailleurs formé à partir des initiales des prénoms des différents membres de la famille : Florence, Adam, Hugo, Mathieu, Myriam et Marion. L’histoire tourne principalement autour du jeune Hugo Sbai.
Alors qu’il était encore enfant, Hugo eut la chance d’observer Mathieu Sbai mettre en place le programme SISOTECH SYTEMS au début des années 2000. Ce programme qui est toujours exploité au sein du Village de l’Emploi est très proche de la méthode FAHM3. Les deux visent le même objectif : gagner quelques années en apprenant plus vite.
Si la méthode est inspirée par Mathieu Sbai, c’est à ses sœurs, tante de Sbai Hugo, que revient le mérite de sa conception. Florence et Myriam, toutes deux, docteurs en biologie sont surtout celles qui ont assuré l’éducation du jeune Hugo et qui l’ont aidé dans sa volonté d’aller plus vite. Son oncle, Adam Sbai l’a aussi beaucoup accompagné. Ce docteur vétérinaire et consultant en informatique médicale lui a transmis la soif d’apprendre et la curiosité. Le frère de Mathieu Sbai n’hésitait pas à apprendre à son jeune neveu des notions avancées en chimie et en biologie comme les cellules, le pH et l’embryon.
Avec l’appui de Mathieu Sbai et de toute sa famille, le jeune Hugo Sbai finit par obtenir à l’âge de 12 ans son baccalauréat scientifique avec la mention très bien. À 20 ans, il décroche son doctorat en informatique.
FAHM3 : un programme, trois principes clés
Conçu par deux docteurs en biologie, le programme FAHM3 inspiré par Mathieu Sbai est construit autour des capacités et des besoins de l’enfant. En tant que Biologistes, Florence et Myriam Sbai connaissent les capacités d’apprentissage exceptionnelles des enfants et ont su l’exploiter dans le cas de Hugo. Ainsi, le programme FAHM3 s’articule autour de trois principes clés.
Exploiter au mieux les capacités d’apprentissage des enfants
Comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, les synapses (connexion entre les neurones) qui favorisent l’apprentissage sont décuplées chez les enfants de 2 à 7 ans et à l’entrée de l’adolescence. Autant dire que c’est à cet âge que les enfants sont les plus intelligents. Ils apprennent plus vite et peuvent stocker beaucoup plus d’informations. Il ne s’agit pas de brûler les étapes, mais de présenter les connaissances de la meilleure façon afin que l’enfant puisse les garder pour mieux les comprendre plus tard. Il faut aussi nourrir, comme le faisait l’oncle de Hugo, la soif et l’amour de l’apprentissage chez l’enfant au lieu de trop s’attarder sur les performances (qui suivront naturellement). Dès qu’il atteint l’âge de mieux comprendre les notions apprises, l’enfant n’aura plus aucun mal à les assimiler. Il aura logiquement une longueur d’avance sur les programmes scolaires. Par exemple, l’enfant n’a pas besoin d’être au secondaire pour comprendre les notions de mondialisation et de nombre négatifs. Dans le cas d’Hugo, il a appris les nombres négatifs grâce à la température de l’eau d’une piscine. Cette anecdote montre bien qu’il est possible à l’enfant d’apprendre plus tôt certaines notions lorsqu’elles sont enseignées avec la bonne méthode.
Un programme d’apprentissage qui s’adapte l’enfant
L’objectif du programme FAHM3 n’est pas de voler à l’enfant son enfance. Il ne s’agit donc pas de sacrifier les loisirs et le plaisir de l’enfance au profit d’un apprentissage constant. Le but est de permettre à chaque enfant qui participe au programme de prendre du plaisir tout en apprenant. C’est le programme qui s’adapte à l’enfant et non le contraire. L’enfant doit continuer à s’amuser tout en apprenant des notions en avance sur son jeune âge. Ce principe est au cœur du programme élaboré par Mathieu Sbai et sa famille. Il faut donner à l’enfant le goût des études en éveillant sa curiosité sur des faits et des évènements qui se produisent autour de lui et qui peuvent lui permettre d’accéder à la connaissance. Les études ne doivent pas être perçues comme une corvée comme c’est souvent le cas dans les programmes d’apprentissage actuels. L’enfant doit prendre plaisir à apprendre et c’est cela qui va le motiver à être performant.
Aller plus vite en écartant tout ce qui est redondant
Dans le cas du programme FAHM3, aller plus vite ne signifie pas qu’il faille brûler les étapes. Le but est d’apprendre le plus de notions possible à l’enfant en peu de temps, tout en respectant sa capacité d’apprentissage. Ainsi, Mathieu Sbai et sa famille ont mis du temps à analyser les programmes scolaires actuels. Ils ont donc décelé plusieurs notions redondantes. Certaines d’entre elles sont répétées deux à trois fois au cours du cursus scolaire de l’enfant. En analysant de près, on se rend compte qu’il est bien possible d’apprendre à l’enfant ces notions une seule fois en prenant le temps de bien les approfondir. L’expérience montre qu’on peut ainsi gagner jusqu’à 5 années et permettre à l’enfant d’obtenir son baccalauréat plus jeune.
Le programme FAHM3 : une méthode en pleine expérimentation
Même si Hugo Sbai est la preuve que des résultats impressionnants peuvent être obtenus avec FAHM3, le programme doit encore faire ses preuves avec d’autres enfants avant sa validation. On pourrait, en effet, dire que le jeune Hugo est un cas d’exception ou qu’il est tout simplement un surdoué (ce qui n’est évidemment pas le cas). Mathieu Sbai et les autres membres de la famille ont donc choisi pour l’expérimentation en vue de consolider et de formaliser le programme.
Le programme est en train d’être expérimenté par cinq enfants avec des QI dans la moyenne. Ils ne sont donc pas des surdoués, ne sont pas issus du même milieu et n’ont pas les mêmes âges. Les trois plus jeunes ont commencé leur accompagnement entre 2 et 3 ans. Les deux autres l’ont fait un peu plus tard à l’âge de 9 ans. Ces deux derniers ne parlaient même pas français à leurs débuts puisqu’ils vivent à l’étranger.
Des progrès significatifs ont d’ores et déjà été observés. Les deux plus jeunes sont déjà capables à l’âge de 4 ans de résoudre des équations, d’effectuer des opérations complexes (avec des nombres négatifs) en plus de savoir correctement lire et écrire. Il s’agit d’une vraie prouesse qui témoigne du fait que tous les enfants peuvent suivre le programme et qu’il peut donner des résultats impressionnants avec le temps.
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Cet article présente une initiative intéressante pour améliorer l’éducation des jeunes.